Max, Gwen, Theo et JB sont 4 garçons passionnés de plantes et de leur région natale, l’Aveyron. Il y a un an, ils ont décidé de devenir artisans chanvriers. Ensemble, ils cultivent du chanvre biologique qu’ils transforment en produits riches en CBD, molécule naturelle dont les vertus sont exploitées depuis des millénaires.
Il y a tout pour faire une belle histoire dans cette histoire : des amis d’enfance, des terres familiales, une rencontre providentielle, un respect profond pour la nature, mais aussi beaucoup d’audace et de persévérance mises au service d’un projet écologique et engagé. Pour en savoir plus sur cette aventure, nous avons rencontré Max, l’un des 4 fondateurs de Chanvre Bio Détente qui nous a raconté leur histoire.
Des amis d’enfance et un heureux hasard
Il y a encore un an, Max travaillait dans l’évènementiel, Théo dans le social, Gwen dans la plomberie et Jean-Baptiste, grand voyageur, venait de passer 10 ans à se promener un peu partout dans le monde en travaillant dans l’agriculture. Certains se connaissaient depuis toujours, d’autres venaient de se rencontrer mais tous poursuivaient déjà la même idée : faire pousser du chanvre bio riche en CBD en France.
« J’ai rencontré Gwen il y a un ou deux ans via un ami tatoueur, un ami d’enfance. A cette époque-là, j’avais une association dans la musique électronique et l’évènementiel. On a travaillé ensemble sur un projet de soirée, on a appris à se connaître, on est devenu amis. Théo était un ami d’enfance également. Je l’ai présenté à Gwen, qui, de son côté, venait de rencontrer Jean-Baptiste lors d’un covoiturage en rentrant de Suisse. »
Lors de ce trajet en voiture, Gwen et Jean-Baptiste se découvrent une passion commune pour le chanvre. Gwen venait de découvrir le marché du CBD encore inexistant en France et une idée commençait à faire son chemin : son grand-père avait des terres agricoles à côté de Rodez, alors inexploitées, pourquoi ne pas y faire pousser du chanvre et fabriquer des produits à base de CDB ?
« Il nous en a parlés, on a fait beaucoup de recherches, Gwen, Théo et moi, ainsi qu’une étude de marché, on a vu que ça commençait à émerger en France mais que tout restait encore à faire. Rapidement, on s’est laissés séduire par l’idée et on a monté une société. C’est allé très vite ! »
L’idée prend forme en décembre 2017 et quelques mois plus tard, en mai 2018, la société est créée. Gwen se rapproche alors de Jean-Baptiste, avec qui il avait gardé contact après le trajet en voiture qui les avait ramenés de Suisse en Aveyron quelques mois plus tôt.
« Gwen a contacté Jean-Baptiste pour lui demander des conseils sur le sol, la biodiversité, la culture biodynamique. Jean-Baptiste rentrait de Californie où il travaillait dans l’agriculture. Auparavant, il avait voyagé un peu partout pendant 10 ans et avait découvert plein de techniques de culture en Asie et en Amérique notamment. Ses connaissances, c’est un mélange de méthodes ancestrales glanées au fil de ses voyages. Notre projet l’intéressait beaucoup car en France, c’est très compliqué de lancer un projet comme celui-là. On a donc tous vu l’intérêt de s’unir. »
Première récolte : une entente naturelle et pacifique
C’est sur les terres du grand-père de Gwen que les 4 garçons lancent leur première récolte. Ils optent évidemment pour une culture biologique et durable, respectueuse de la faune et de la flore locale. Aucun produit chimique n’est utilisé sur leurs terres. Bien sûr, c’est plus difficile et plus incertain mais pour eux, il ne peut en être autrement.
« Cette première récolte, ça a été un rééquilibrage constant avec la nature. On produit de manière bio et durable, dans une démarche d’empreinte carbone négative et de respect de l’environnement. Forcément, on lutte contre des tas d’envahisseurs qu’on ne peut pas combattre avec des produits chimiques donc on s’y prend autrement, avec des purins, des macérations, ce qui demande bien plus de travail et d’attention, mais le jeu en vaut la chandelle. »
Contre les taupes qui peuvent ruiner une récolte en mangeant les racines des plantes, ils sèment de l’euphorbe, une plante dont les racines repoussent les taupes. Contre les insectes envahisseurs, tels que les pucerons, ils utilisent de la menthe poivrée, un très bon insecticide naturel qu’ils pulvérisent après en avoir fait un purin. Pour lutter contre les sangliers et les biches qui venaient manger leurs plantes, ils ont récupéré des cheveux chez les coiffeurs locaux qu’ils ont disposés autour du champ pour que l’odeur humaine les dissuade d’approcher. Leur philosophie est simple : mieux vaut prévenir naturellement que guérir chimiquement.
« Il s’agit d’empêcher le problème d’arriver plutôt que d’avoir à le solutionner dans l’urgence avec des produits chimiques. »
Souvent, on a recours au chimique parce qu’on pense que les solutions naturelles sont moins efficaces. Or c’est faux, mais pour que cela fonctionne, il faut adopter une autre philosophie. Mettre en place ces solutions en amont, avant que le problème ne survienne.
« Si on cherche à utiliser des méthodes naturelles une fois que le problème est déjà là, ça ne marchera pas ou mal. Mais ça, c’est compliqué à appréhender parce que depuis des années, dans tous les domaines, on est dans la répression des problèmes plutôt que dans la prévention. Pourtant, c’est nécessaire de revenir au naturel parce que les nuisibles et les virus s’habituent aux solutions chimiques qui deviennent alors inefficaces, sans compter l’impact environnemental de ces produits ! »
Grâce à ces méthodes naturelles et surtout à la grande attention qu’ils ont apporté à leurs plantes pendant de longs mois, les garçons ont pu récolter en septembre le fruit de leur travail. Ils transforment eux-mêmes leur récolte en produits riches en CBD : huiles CBD en différents dosages, à consommer en sublingual, huiles de massage détente et bien-être, baumes à base de racines de chanvre avec des propriétés pour la peau (apaisante, cicatrisante, notamment). Ils les vendent dans leur boutique de Rodez et sur leur site e-commerce.
Au départ, une passion pour une plante extraordinaire
Quand on leur demande d’où leur vient cette passion pour le chanvre, Max explique que c’est avant tout une question de goût. Le chanvre est une plante complexe et riche, dont les innombrables variétés offrent des goûts et des propriétés très différentes qui la rendent fascinante.
« On est des puristes, ce qui nous intéresse, c’est les terpènes, c’est le goût. Le chanvre, c’est la plante qui en a le plus au monde, il y en a énormément et c’est ce qui fait qu’elle propose un panel de goûts et d’odeurs quasiment infini puisqu’en faisant des croisements on peut créer des profils terpéniques très différents. Certains peuvent sentir la fraise, le vin, la menthe. C’est ce qui nous passionne, tout comme quelqu’un qui apprécie le bon vin ou le fromage. C’est une question d’affinage. »
Pour eux, il est faux de penser que les consommateurs de cannabis cherchent nécessairement des dosages le plus fort possible en THC. Car si le THC fait partie de la plante, il serait injuste et absurde de la résumer à cela.
« En matière d’alcool, c’est la même chose. Certains cherchent l’ivresse et donc des alcools le plus fort possible mais on peut aussi apprécier de déguster un bon vin ou une bonne bière pas forcément très dosé.e en alcool, simplement pour en apprécier le goût particulier. Parmi nos clients, il y a d’ailleurs des gens qui fumaient jusque là du cannabis avec THC et qui passent au CBD pour avoir le goût et les effets relaxants sans les effets récréatifs. »
En effet, tous ceux qui boivent du vin ne cherchent pas forcément l’ivresse, pourquoi en serait-il autrement concernant le chanvre ? Mais au-delà du goût et de la complexité de la plante, ils en apprécient aussi les vertus, connues depuis des siècles.
« Quand on entend les retours de certains clients qui arrêtent des traitements qu’ils prennent depuis 10 ans pour ne prendre que de l’huile de CBD parce qu’ils trouvent cela plus efficace avec moins d’effets secondaires ou bien d’autres qui nous disent qu’ils n’avaient jamais aussi bien dormi, ça nous donne envie de continuer, même si on n’est pas médecin et que pour le moment, on ne vend que des compléments alimentaires. »
Mais le CBD, en fait, c’est quoi ?
Cannabis / Chanvre
Avant de parler de CBD, il convient de rappeler ce qu’est le chanvre VS le cannabis. Cannabis Sativa L est le nom latin du Chanvre, une plante cultivée par l’homme depuis des siècles. Théoriquement, chanvre et cannabis, c’est la même chose. Dans les faits, cependant, les nombreuses hybridations et autres croisements réalisés sur ces plantes ont considérablement modifié leur phénotype pour en faire des espèces très différentes. Aujourd’hui, le « Chanvre » désigne les plantes qui n’ont pas de propriétés récréatives et sont donc presque totalement dépourvues de THC. Au contraire, le mot « cannabis » désigne les variétés plus fortement dosées en THC.
CBD / THC
Le CBD, ou cannabidiol, est l’un des 120 cannabinoïdes présents dans le chanvre. A la différence du THC, le CBD n’a pas de propriétés récréatives. Et pour cause, il n’agit pas sur les mêmes récepteurs que le THC, dont les effets sont très concentrés sur le cerveau. Le CBD, lui, agit préférentiellement sur d’autres parties du corps. Il contrerait même certains effets secondaires du THC comme la somnolence, la perte de mémoire, la paranoïa, etc.
« Le CBD n’est pas du tout récréatif, à part le goût et l’odeur qui varient énormément, ce qui peut être agréable. Il n’y a pas non plus d’effets secondaires, énormément d’études ont été faites dans de nombreux pays pour le démontrer. L’OMS, de son côté, a récemment déclaré que ce n’était pas un produit stupéfiant et qu’il n’entraînait aucune addiction, ils l’ont même sorti des produits dopants donc des sportifs commencent à l’utiliser. »
Aujourd’hui, le CBD est légal en France. Les producteurs ont le droit de travailler la tige et les graines, ainsi que la fleur à condition qu’elle soit vendue à l’étranger.
Le chanvre, la plante qui peut changer le monde
« On ne mesure pas la complexité de cette plante. Pendant des années, on a dit aux gens que ceux qui consommaient du cannabis devenaient fous donc ils l’ont cru. Aujourd’hui encore, beaucoup associent ça à un stupéfiant donc à partir de là, pas besoin d’études, on sait déjà tout ce qu’il y a à savoir : le cannabis, c’est mal, point. Pourtant, c’est tellement réducteur quand on connaît toutes les vertus de cette plante ! »
En effet, pour beaucoup le chanvre aurait de nombreuses vertus thérapeutiques. Il est inscrit dans la pharmacopée chinoise depuis des siècles et il a également été très largement utilisé jusqu’au siècle dernier en Occident. Récemment, des études ont démontré l’efficacité du CBD pour soulager de nombreuses pathologies, dont voici une liste non exhaustive :
- Épilepsie : On a utilisé le chanvre contre l’épilepsie durant des milliers d’années et on redécouvre aujourd’hui ces propriétés. L’huile de CBD serait notamment efficace pour soigner les épilepsies pharmaco-résistantes.
- Sclérose en plaques : le CBD permet de soulager les personnes atteintes de la Sclérose en Plaques, c’est d’ailleurs l’un des deux principes actifs du Sativex, avec le THC.
- Propriétés analgésiques et anti-inflammatoires : Le CBD serait un excellent anti-douleur qui favoriserait également la cicatrisation. Il serait efficace contre les douleurs d’arthrite, pour réduire les inflammations mais aussi pour accélérer la guérison lors de fractures.
- Dépression : le CBD aurait des effets anxiolytiques, il permettrait de réguler l’humeur, réduire les crises d’angoisse et de panique.
- Neuro-dégénérescence : le CBD permettrait de lutter contre la dégénérescence de nos neurones, la molécule pourrait être utilisée pour contrer l’avancée de maladies telles qu’Alzheimer.
- Addictions : le CBD serait utile pour lutter contre les comportements addictifs et faciliter le sevrage.
D’un point de vue industriel, le chanvre peut également être utilisé de nombreuses manières, il permet notamment de :
- Fournir un aliment particulièrement riche avec la graine de chanvre et l’huile de chanvre, également utilisable en produit cosmétique.
- Fournir une fibre très solide utilisée pour fabriquer des vêtements, des voiles, des cordes, etc.
- Fournir un isolant thermique, le béton de chanvre, parmi les plus efficaces.
- Dépolluer et refertiliser les sols grâce à ses racines qui absorbent les métaux lourds (comme c’est le cas à Fukushima où du chanvre a été planté en masse pour dépolluer les sols autour de la centrale)
- Fabriquer du biocarburant.
- Fabriquer du bioplastique, totalement biodégradable.
« Sans compter le bilan carbone : un hectare de chanvre consomme autant de CO2 qu’un hectare de forêt ! La plante a aussi beaucoup de propriétés énergétiques et écologiques, grâce à sa biomasse. Bref, c’est une plante qui peut tout faire, c’est pas forcément la meilleure dans tous les domaines mais c’est la plus polyvalente. »
Durant des siècles, la plante a d’ailleurs été indispensable à la survie de l’homme. On s’en servait pour tout : fabriquer des vêtements, des aliments, des maisons, des voiles, des médicaments. Tout le monde faisait pousser du chanvre et cette culture était même encouragée par certains gouvernements car les pays avaient besoin d’être autonomes en chanvre, tant cette ressource était précieuse. C’est l’avènement de la pétrochimie et la prohibition survenue au début du siècle dernier qui a conduit à remplacer les matériaux en Chanvre par des matériaux synthétiques. Il n’est alors resté dans l’imaginaire collectif que les propriétés récréatives de cette plante millénaire, rapidement diabolisée par une vague de propagande qui a connu son apogée dans les années 30.
« L’effet psychoactif souvent associé à cette plante, c’est un infime détail. Et d’ailleurs, cet effet récréatif, ce n’est rien d’autre qu’un effet antidépresseur et analgésique. La preuve, il est utilisé pour soigner la sclérose en plaques ! Ce n’est donc pas si mauvais que ça, même s’il faut faire attention à l’accoutumance, à l’addiction, exactement comme avec des antidépresseurs ou avec l’alcool, qui, lui, est totalement légal alors que ses nombreux effets secondaires sont bien connus. »
L’accueil au niveau local
Dans la ville de Rodez, il n’a pas fallu longtemps pour que tous les habitants aient vent de ce nouveau projet. Dès le départ, beaucoup de curieux se sont pressés dans leur petite boutique.
« Les habitants ont globalement bien accueilli le projet. Au début, ils rentraient dans la boutique, intrigués, en nous disant ‘mais quand-même, c’est du cannabis’. On leur a expliqué ce qu’il en était et très vite, ils ont été rassurés et ils trouvent notre projet génial. Avec tout ce qui se passe à l’international, le regard des gens changent. Maintenant, on a des pharmaciens, des médecins addictologues et même des juges au tribunal qui nous recommandent ! »
Leur clientèle est d’ailleurs très variée et loin du stéréotype du ‘jeune fumeur amorphe’ qu’on associe au cannabis.
« Notre clientèle a entre 18 et 99 ans et vient essentiellement pour bénéficier des effets du CBD. Ça peut être efficace sur des crises d’épilepsie pour des enfants, pour des personnes âgés qui souffrent d’arthrose ou de douleurs chroniques, ou encore des gens souffrant de tendinites et autres douleurs de ce genre qui l’appliquent en local. Il y a aussi des adultes, parents, chefs d’entreprises, qui sont stressés, fatigués, anxieux et qui prennent de l’huile CBD pour ses propriétés relaxantes. »
Concernant la conformité avec la loi, les fondateurs n’ont pas attendu qu’on vienne frapper à leur porte pour se présenter, conscient que la nature de leur activité pouvait potentiellement être mal comprise par la police locale.
« Au début du projet, on s’est rapproché des forces de l’ordre pour leur expliquer ce qu’on faisait et leur préciser la ressemblance entre la fleur de chanvre et le cannabis. Ils ne savaient même pas si on avait le droit ou pas d’en faire pousser. Ils étaient censés nous rediriger vers la brigade des stupéfiants, ça va faire plusieurs mois et on attend toujours. »
Ils se sont également rapprochés des élus locaux afin de s’assurer qu’on ne leur poserait pas de problème. La bienveillance avec laquelle on les a accueillis les a agréablement surpris.
« On s’est rapproché du député de l’Aveyron, Stéphane Mazars. Il a été très gentil et très réactif, il a notamment envoyé une lettre à l’assemblée nationale pour présenter notre projet et nous défendre. Il nous a à nouveau reçus il y a peu de temps pour nous mettre en relation avec les entreprises de la région qui peuvent nous aider à développer des produits complémentaires. »
Des perspectives d’avenir prometteuses
Concernant leur production et leurs prochaines récoltes, les 4 garçons ont des projets plein la tête. Il faut dire que le chanvre permet d’envisager bien des transformations, toutes plus intéressantes les unes que les autres.
« On prépare l’année prochaine, on va investir dans une serre dans le prolongement de notre champ. Pour l’instant, on a 1,5 hectare, on va essayer de s’agrandir l’année prochaine et de travailler avec d’autres agriculteurs. Si on veut faire du bioplastique, il va falloir cultiver autrement, avec 200 plants au mètre carré au lieu d’un seul, pour faire en sorte que seules les tiges se développent et non les branches et les feuilles. La tige fournit la fibre pour faire du bioplastique mais aussi une biomasse en cellulose à l’intérieur avec laquelle on fait du béton de chanvre. »
A moyen terme, ils aimeraient également développer des gammes de bactériosols naturels fabriqués à base de CBD. Pour cela, ils recherchent des soutiens qui leur permettraient de se lancer dans la production d’amendements locaux, des produits aux nombreux bénéfices appuyés par la COP21.
Ils aimeraient également fabriquer du bioplastique à partir de leur chanvre, un matériau extrêmement résistant, surtout quand il est couplé avec de la fibre de chanvre. Il y a par exemple des italiens qui ont fabriqué du bioplastique de chanvre sous forme de bobine pour imprimante 3D. Il est plus élastique, il résiste mieux à la chaleur et il coûte moins cher à produire. Par bien des aspects il est donc plus résistant que le plastique classique. Le seul problème concerne son étanchéité : il est un peu poreux, cela peut donc poser problème pour entreposer des liquides.
« Aujourd’hui la loi évolue partout et des études sont réalisées dans de nombreux pays. C’est en train d’exploser au niveau mondial, de nombreux pays légalisent et tout le monde redécouvre les propriétés thérapeutiques de la plante. Forcément, ça fait réfléchir même si nous, en France, on a des années de retard. Les lois datent de 1990, les études ont 30 ans de plus, il faut faire évoluer tout ça ! »
Max est persuadé que d’ici 2019, le cannabis thérapeutique sera légalisé avec, peu de temps après, une légalisation contrôlée du cannabis récréatif.
« Nous espérons simplement que pour pouvoir en produire, il ne faudra pas s’acquitter d’une licence extrêmement chère que seuls les industriels pourront se payer… »
Espérons qu’à l’avenir, la France se montrera pleine de bon sens et fera preuve de bienveillance envers ces artisans engagés qui œuvrent chaque jour pour permettre à chacun de profiter des vertus d’une plante plébiscitée pendant des milliers d’années avant d’être soudainement et injustement diabolisée au cours du siècle dernier.
Pour découvrir leurs produits, rendez-vous :
Sur leur site
Sur Facebook
Sur Instagram
Crédits Photos : Eric Loréal @ericetaitrose
Sources :
http://www.who.int/medicines/access/controlled-substances/5.2_CBD.pdf
https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/22716148
https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/24069004
https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/22716148
https://www.alchimiaweb.com/blogfr/wp-content/uploads/2015/11/marijuana-epilepsy.pdf
https://www.researchgate.net/publication/229427369_Cannabidiol_in_Inflammatory_Bowel_Diseases_A_Brief_Overview