Laurence, productrice de Spiruline

Après une enfance insouciante et bucolique dans le sud-ouest de la France, Laurence embrasse une vie nomade et trépidante, changeant de jobs et de pays selon ses envies, papillonnant aux 4 coins du monde, sans cesse en quête de nouvelles expériences. Jusqu’à ce que la réalité la rattrape, la ramenant finalement à la maison. Une maison qu’elle va faire revivre et dans laquelle elle va à nouveau s’ancrer après l’avoir quittée sans regret bien des années plus tôt.

C’est à Montpouillan, à quelques kilomètres de Marmande, que Laurence produit la Spiruline des Frangines, dans la ferme familiale que son père exploitait auparavant et qui accueille aujourd’hui des bassins de spiruline produite avec le Sel de Salies-de-Bearn et l’eau de source directement puisée dans le puits de la propriété. Seule aux commandes de l’exploitation, Laurence cultive, récolte, prépare, conditionne et vend elle-même ses produits à la ferme, sur son site et sur les marchés.

Une vie sereine, en harmonie avec la nature, très éloignée de celle qu’elle avait choisie de mener à 18 ans, en quittant ses parents pour parcourir le monde, se nourrir de villes géantes et de paysages grandioses. Elle nous a racontés ce qui lui a donné envie de partir puis de revenir, ce qui l’a liée suffisamment fort à la Spiruline pour lui donner envie de lui dédier sa nouvelle vie. Une histoire d’échappées belles et de retour aux sources, de résilience et d’expériences à égrener pour mieux apprendre à se connaître et à se réinventer.

La vie sait souvent mieux que nous quelles directions prendre et lesquelles éviter. Elle peut, en un rebondissement, tout détruire, nous ébranler pour nous pousser à nous reconstruire autrement, plus solidement. Elle sait nous interroger. Sans questions, en silence, juste en laissant passer le temps.

Elle nous organise, mine de rien, des rencontres en forme de coïncidence, des rendez-vous arrangés avec notre destinée. Elle nous fait prendre des virages insoupçonnés, nous emmène dans des endroits inattendus qu’on croyait vouloir fuir à tout prix et dans lesquels, pourtant, au bout du compte, on se sent bien, parfaitement à sa place.